Les restaurations récentes
La cathédrale fait l'objet, par la DRAC, d'une programmation financière conséquente, d’en moyenne 1 million d'euros par an.
Ces dernières années, parallèlement aux travaux d'entretien diligentés par l’UDAP, plusieurs chantiers de restauration ont été conduits par la CRMH, afin d'améliorer l'état sanitaire et la présentation de l'édifice, tout en renforçant sa sécurité.
De 2009 à 2019, l’État a investi 8,6 millions d’euros pour la restauration du porche nord, de la voûte du pilier butant, des gâbles de la façade occidentale, des charpentes et couverture du grand comble, des couvertures des bas-côtés (travées 1 à 5), avec leurs vitraux, sans oublier la mise en conformité électrique. À l’intérieur, l’effort a porté sur la restauration de la chapelle du Sacré-Cœur et de son décor mobilier.
De 2020 à 2022, dans le cadre du « Plan de relance », l’État a investi 1,7 millions d’euros pour la poursuite de la restauration des toitures et baies hautes des bas-côtés nord.
En 2023-2024 ont été engagées la restauration de la couverture de la tour sud et l'amélioration du dispositif de lutte contre l’incendie.
Le nouvel ACMH qui sera en charge de la cathédrale à partir de 2024, se verra confier une étude de programmation en vue de définir les travaux à mener sur l’édifice dans les prochaines années.
En lien avec la Conservation des antiquités et objets d’art, ont été lancées des campagnes régulières d’étude et de restauration du mobilier. Parmi celles-ci, l’inventaire et le reconditionnement du vestiaire liturgique ; le remontage de la cloche de bois ; la restauration des priants du duc et de la duchesse de Berry et celle du pélican provenant de la tour nord. Plusieurs tableaux, dont le Repos pendant la fuite en Égypte et le portrait du cardinal Célestin Dupont, ont été restaurés. Un « Plan de sauvegarde des biens culturels », validé par le Service départemental de défense incendie et de sécurité, a par ailleurs été mis en place.