Panorama de l'architecture religieuse du XIXe siècle dans le Cher
Au XIXe siècle, un quart des églises de France a été soit reconstruit soit fortement remanié. Le Second Empire (1852-1870) marque l’apogée de cette ferveur constructive : le budget du ministère des Cultes pour les secours aux travaux paroissiaux se développe alors massivement et régulièrement. Les programmes de reconstruction des églises du Cher sont décidés par les conseils municipaux soutenus par les fabriques paroissiales. Les plans des nouvelles églises sont examinés par des commissions consultatives et adoptés par le préfet, représentant le ministre des Cultes et délivrant une subvention, et par l’évêque qui entérine les propositions de l’architecte diocésain. Les premières campagnes de restauration sont engagées à partir de 1850. Très rapidement, le parti de la démolition puis de la reconstruction l’a emporté sur l’agrandissement de l’édifice ancien. Entre 1850 et 1875, une vingtaine de constructions nouvelles sont élevées. A la fin du XIXe siècle on en compte près de 60.