Mariniers et marinières

Les mariniers travaillent majoritairement dans l’agriculture avant de rejoindre la navigation. S’ils sont, dans un premier temps, salariés de sociétés disposant de leur propre flotte de berrichons, certains deviennent ensuite propriétaires de bateaux d’occasion pour travailler à leur compte.

Ce choix de vie est une tradition familiale : les mariages sont organisés entre mariniers et les enfants de ces unions adoptent les habitudes de leurs parents. À bord, la famille peut partager son espace avec divers autres animaux comme des volailles, des lapins ou encore des chèvres.

Une famille de mariniers à Saint-Amand-Montrond. AD du Cher, 5 Fi Saint-Amand-Montrond 35.
Une famille de mariniers à Saint-Amand-Montrond. AD du Cher, 5 Fi Saint-Amand-Montrond 35.
Haleur du canal de Berry. AD du Cher, 7 Fi En Berry 37.
Haleur du canal de Berry. AD du Cher, 7 Fi En Berry 37.

Les tâches relatives à la navigation sont réparties entre les époux : la marinière dirige le bateau tandis que son mari le tire en empruntant les chemins de halage ou surveille ses ânes, mulets ou chevaux lorsque ces équidés le remplacent.

Carnet de Jean Demazières, marinier du canal de Berry, 1844. AD du Cher, E 9102.
Carnet de Jean Demazières, marinier du canal de Berry, 1844. AD du Cher, E 9102.

Dans ce carnet, on retrouve les salaires du marinier pour chacun de ses voyages, les droits de navigation qu’il a acquittés, les paiements qu’il a effectués pour l’obtention de laissez-passer et les dépenses quotidiennes diverses qu’il a réalisées.

Plan réalisé pour l’établissement d’un chemin de halage avec passerelles de 385 mètres de long sur le bassin de Vierzon. AD du Cher, 3 S 1192.
Plan réalisé pour l’établissement d’un chemin de halage avec passerelles de 385 mètres de long sur le bassin de Vierzon. AD du Cher, 3 S 1192.
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