Le palais ducal et la chambre de parement
Le palais ducal
Le palais ducal était une construction monumentale dont l’entrée, magnifiée par un escalier d’honneur, se faisait par un large porche qui desservait, à l’est, la Sainte-Chapelle, au sud, la grande salle, et, à l’ouest, le trésor et la bibliothèque, symbolisant la puissance spirituelle, le pouvoir temporel et la richesse du duc Jean. À la suite de la grande salle de 850 m2, chauffée par cinq cheminées dont une à triple foyer, se développaient deux salles d’apparat puis le « petit palais » qui accueillaient les pièces privatives des logis du duc et de la duchesse.
La chambre de parement ou salle d’apparat
La salle du duc Jean et la salle des pas perdus, ou le vestibule, qui la précède constituaient une seule et même pièce de 424 m2 à l’origine. Il s’agissait d’une chambre de parement, la salle d’apparat qui suivait immédiatement la grande salle ducale dont les fondations sont encore conservées en sous-sol. La subdivision de la chambre remonte aux restaurations du début du XXe siècle, engagées par le Département sous la direction de Paul Boeswillwald, inspecteur des Monuments historiques, pour la tenue des séances du Conseil général, devenu Conseil départemental. Les fenêtres à réseaux et la cheminée orientale ont été restaurés à partir des vestiges encore en place. En revanche, les tympans portant des écussons au-dessus des portes sont des inventions du sculpteur Henri Jossant, excepté celui de la porte qui reliait la chambre de parement à la grande salle (à droite, en entrant dans le vestibule).