Coups de cœur 2023

Les nouveautés de la bibliothèque des Archives départementales du Cher à découvrir sans tarder !

Berry : Mémoires, culture, lieux, identités (cote : 4FO/2881)

Dirigé par Philippe Goldman, Xavier Laurent, Jean-Pierre-Surrault

Une centaine de notices, rédigées par plus de soixante-dix auteurs, à chaque fois les meilleurs spécialistes, proposent quelques pistes de réponse. Il ne s’agit pas d’un inventaire exhaustif, ni d’un catalogue d’anecdotes, mais de réflexions sur les « lieux de mémoire », des lieux matériels et immatériels, pays, monuments, événements historiques, figures illustres, parlers et musiques, croyances, activités… qui dessinent le portrait de l’ancienne province, aujourd’hui assimilée aux deux départements du Cher et de l’Indre. Cinq parties les regroupent : espaces et paysages ; coutumes, traditions et vie spirituelle ; culture et patrimoine ; histoire et mémoires ; travaux et productions. Une province discrète, à l’identité moins revendiquée que d’autres, aux richesses méconnues, mais si attachante ! Cet ouvrage largement illustré est une invitation à découvrir de nombreuses facettes, parfois inattendues, et à comprendre le Berry.


Mon Cher canal (cote : BR4FO/2694)

De PEP 18

L’aventure du canal de Berry aura duré à peine 150 ans et pourtant cet ouvrage d’art long de 320 km marque durablement le paysage des trois départements qu’il traverse en région Centre-Val de Loire. En 2020 et 2021, un groupe de jeunes de l’Institut médico-éducatif de l’association les PEP18 de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, et quelques adultes de l’association le Relais, à Bourges, ont redécouvert ce patrimoine architectural en compagnie d’une photographe du service Patrimoine et Inventaire de la région Centre-Val de Loire. Dans cet ouvrage, ils vous font visiter à leur tour le canal et partagent le regard qu’ils y ont posé.


Mariniers : vie et quotidien - 1880-1960 (cote : 8FO/9378)

De Laurent Roblin

A la fin du XIXe et pendant toute la première moitié du XXe siècle, des milliers de bateaux, soit une communauté marinière de plusieurs dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, vivent et travaillent au fil de l'eau... Ce monde batelier se caractérise par une très forte identité de groupe, malgré de multiples clivages : artisans-salariés, "gars du Nord" " gars du Berry", péniches "tractionnées" -automoteurs, etc. Pour témoigner de cette véritable " microsociété " foisonnante et ô combien attachante, rien de tel que les vieilles photographies de famille. Encore faut-il pouvoir feuilleter des albums jalousement gardés et qui ne sont pas destinés au tout-venant ! C'est cette difficile recherche qu'a entreprise Laurent Roblin, docteur en histoire et conservateur du musée de la Batellerie de Conflans-Sainte-Honorine. Depuis plus de dix ans, il collecte inlassablement la " mémoire en images " des mariniers et, aujourd'hui, grâce à plus de 500 clichés inédits, il nous livre un peu de leur âme...


Louis XI et les villes en révolte : 1461-1483 (cote : 8FO/9379)

D'Adrien Carbonnet

Le règne de Louis XI est marqué par une cinquantaine de révoltes urbaines qui rompent l’image – dominante dans l’historiographie – d’une relation harmonieuse entre le roi et ses villes. En châtiant ces insurrections, le pouvoir royal impose un récit : celui de l’obéissance. Les révoltés sont criminalisés et leurs revendications sont tues par un discours royal qui qualifie le soulèvement de « rébellion et désobéissance ». Ce discours est mis en acte par une répression qui peut prendre de multiples formes. Louis XI élabore une politique répressive à large échelle dans laquelle le châtiment de la ville rebelle lui permet de renforcer son autorité dans le royaume et de construire sa souveraineté dans les territoires conquis par les armes. Cet ouvrage est préfacé par Élisabeth Crouzet-Pavan, professeure d'histoire, médiéviste et spécialiste de l'histoire des derniers siècles du Moyen Âge, de l'histoire de l’Italie (âge communal, première Renaissance), des villes et des sociétés urbaines, tout particulièrement de Venise.


Trésors des cathédrales (cote : 4FO/2885)

De Judith Kagan, Marie-Anne Sire

Longtemps gardés secrets et souvent méconnus, les trésors de cathédrales – tous conservés in situ – se dévoilent aujourd’hui dans ce beau livre : reliques, orfèvrerie, émaux, textiles, objets d’art, objets insolites… La première partie présente l’histoire des trésors, de leur apparition et leur composition jusqu’à leur valorisation pour des expositions, dont celle des « Trésors des églises de France » en 1965, qui connut une fréquentation considérable pour l’époque, en passant par leur reconstitution après les saisies révolutionnaires et leur classement au titre des monuments historiques. À l’origine, chambres-fortes dont les objets étaient visibles de manière exceptionnelle, les trésors témoignent du rayonnement de la cathédrale et de l’ambition de ses constructeurs. Au XIXe siècle, l’émergence d’un souci de conservation et de la volonté de rendre accessibles ces objets précieux conduit à l’aménagement de certains trésors. Pris dans la tourmente des deux guerres mondiales, les trésors sont aussi témoins de leurs temps. Aujourd’hui « monuments historiques » et lieux de mémoire, ils bénéficient d’une politique de conservation et de valorisation de la part des services de l’État. Une seconde partie permet de plonger le lecteur dans les matières précieuses et délicates des textiles et de l’orfèvrerie, démontrant leur rôle déterminant dans l’ornementation et l’exercice du culte. Enfin, par le biais de notices présentant un florilège de 30 trésors ouverts au public ou en voie de l’être et traitant de ces objets précieux, le lecteur découvre ce patrimoine exceptionnel, à la lumière de nouvelles informations dues à la recherche : reliquaires, châsses, calices, coffres, chasubles et tuniques, croix, crosses et couronnes se succèdent pour montrer tout l’éclat et la richesse de ces collections conservées et mises en valeur par l’État.


Sous les pavés, les caves ! Une clef pour l'histoire de l'architecture et de la ville au Moyen Âge (cote : 8FO/9377)

De Dany Sandron

Depuis une dizaine d’années, les recherches sur les caves anciennes se sont développées en associant historiens, historiens de l’architecture, archéologues, géologues et ingénieurs. Des enquêtes minutieuses ont révélé le potentiel que constituent les caves et considérablement enrichi nos connaissances sur l’habitat urbain et rural, les structures d’exploitation agricole, les bâtiments à fonction commerciale, ainsi que l’histoire de l’industrie du bâtiment, de la carrière à l’achèvement des chan- tiers. L’espace urbain dans son ensemble est concerné, les caves permettant de préciser les contours des bâtiments, des parcelles et des îlots, le tracé de la voirie, pour une restitution plus fine du paysage urbain. Cet ouvrage est un bilan inédit de ces découvertes, à partir de recensements régionaux, d’études de sites et de monographies. Les questions méthodologiques, intégrant les démarches de restitution et de modélisation, la définition de typologies fondées sur les caractéristiques architecturales ou fonctionnelles sont mises en relation avec des approches élargies d’ordre socio-économique et urbain. L’étude des caves offre un intérêt de premier plan pour l’étude globale de l’architecture, de l’espace rural ou urbain, et dans des domaines de recherche aussi divers que l’histoire politique, économique ou sociale. Ce patrimoine est rendu accessible à un public élargi grâce aux techniques numériques de modélisation qui permettent des visites virtuelles. Ces ressources doivent sensibiliser aussi les responsables publics chargés de veiller à la conservation d’ensembles d’autant plus menacés qu’ils sont peu visibles.


Auguste Borget, Les paradis perdus (cote : BR4FO/2692)

De Thierry Bodin, Lucile Magnin, Claire Pierrot

L'exposition "Les paradis perdus" à Châteauroux rend hommage à Auguste Borget, peintre méconnu du 19e siècle. Voyageur et sensible, ses œuvres sont le fruit du regard qu'il portait sur les pays qu'il a traversés. Le musée Bertrand de Châteauroux a choisi de consacrer son exposition 2023 au peintre Auguste Borget (1808-1877). Né au 19e siècle à Issoudun, il était proche de l'écrivain Honoré de Balzac. Amoureux du voyage, il a rapporté de ses aventures, des centaines de dessins et peintures. Près de 180 œuvres que l’artiste a réalisées lors de ses voyages autour du monde, notamment en Amérique du Sud, en Chine et en Inde, sont exposées.


La ligne et l'ombre : dessins d'architectes XVIe-XIXe siècle (cote : 4FO/2877)

De Pauline Chougnet, Jean-Philippe Garric

Le dessin d’architecture constitue un domaine vaste et divers. Les architectes le pratiquent pour acquérir une connaissance intime des édifices et développer leur habileté à les imaginer ; ils l’utilisent comme le support de leurs échanges avec les différents métiers du bâtiment ; ils en font un moyen pour toucher le public et les décideurs, jusqu’à l’élever parfois au rang d’œuvre d’art. Signés par les architectes dessinateurs les plus brillants – de Jacques Androuet du Cerceau à Etienne Louis Boullée, de Gilles Marie Oppenord à Jean Jacques Lequeu, de Charles Percier à Henri Labrouste, d’Eugène Viollet-le-Duc à Charles Garnier – les 160 dessins présentés dans cet ouvrage retracent une histoire de l’architecture française de la Renaissance au dernier XIXe siècle. Dans un domaine où le défi majeur consiste à donner à voir un édifice par anticipation, ces dessins témoignent de l’ambition partagée par les architectes d’atteindre un idéal architectural et urbain. Comme le manuscrit de l’écrivain, ils éclairent un processus créatif, avec ses hésitations, ses corrections ou ses reprises. À la différence du texte, ils possèdent toutefois la force et l’autonomie des figures, qui « parlent » à l’œil de façon immédiate. Ils nous proposent ainsi une expérience à la fois sensible et intellectuelle en exprimant le rapport de leurs auteurs à l’espace, à la matière, à la couleur, à l’intelligence des structures.


Du manuscrit à l'imprimé : une autre modernité (cote : 8FO/9388)

De Jean-Luc Deuffic

Au XVe siècle, la transition entre le manuscrit et l’imprimé s’est faite progressivement, les premiers incunables ressemblant à s’y méprendre aux manuscrits contemporains, notamment au niveau de la présentation du texte. La rupture s’est amorcée au cours de la première moitié du siècle suivant. Le présent volume s’intéresse particulièrement à cette époque de bouleversement culturel avec des contributions diverses mais toutes relatives au cœur même de cette revue: le livre et l’écrit.


Lexique de l'ancien français (cote : 8FO/9381)

De Frédéric Godefroy

Instrument indispensable pour mieux comprendre les textes et la civilisation du Moyen Âge, ce Lexique comblera les amoureux de notre langue. Ce Lexique de la langue française du Moyen Âge contient plus de 5 000 entrées. Chaque mot est accompagné de sa classe grammaticale, de sa traduction ainsi que des divers sens, souvent nombreux, qui sont les siens dans les textes médiévaux. Constitué à partir du grand Dictionnaire de l'Ancienne langue française et de tous ses dialectes en 10 volumes, le Lexique de l'ancien français le complète de plusieurs centaines d'entrées. Il couvre l'ensemble de l'ancienne langue française du IXe au XVe siècle.


Le français médiéval par les textes : anthologie commentée (cote : 8FO/9382)

De Joëlle Ducos, Olivier Soutet, Jean-René Valette

Assortie d’une double introduction, linguistique et littéraire, ainsi que d’un glossaire, cette nouvelle anthologie propose quelque cinquante textes, faisant chacun l’objet d’une rapide présentation et d’annotations grammaticales et lexicologiques. Prioritairement destinés aux étudiants de licence et de master ainsi qu’aux candidats aux concours de recrutement du professorat du second degré, les extraits mis à disposition du lecteur visent à lui fournir un panorama aussi fidèle que possible de la variété de la production médiévale, littéraire et non littéraire, depuis les premiers témoins jusqu’à la fin du Moyen Âge.

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