Les animaux pendant la Première Guerre mondiale

Documents disponibles aux Archives départementales du Cher

Les animaux ont, dès l’antiquité, été associés bien malgré eux à la folie meurtrière des Hommes. La Grande Guerre a elle aussi vu ces pauvres bêtes prises dans cette grande machine à broyer les vies.

On pense de prime abord aux animaux directement engagés dans le conflit, comme les chevaux, mulets, chiens, pigeons voyageurs... Souvent en première ligne, ils partagent les misères et souffrances du soldat. Il y a aussi les mascottes et animaux de compagnie, autres compagnons d’infortune, qui par leur simple présence apportent quelque réconfort dans cet univers brutal.

Par ailleurs, l’animal a été largement utilisé par la propagande. Le coq gaulois, le lion britannique ou l'ours russe ont ainsi affronté sur le papier l’aigle impérial allemand. Et le soldat ennemi s’est vu affublé une tête d’animal, afin de déshumaniser un peu plus l’adversaire. Le "boche" était ainsi fréquemment représenté sous les traits d’un cochon.

Mais les animaux, c’est aussi l’approvisionnement des troupes, comme le bétail réquisitionné ou les volailles. Derrière le front, les abattoirs tournent à plein régime. On fait aussi venir de la viande congelée des États-Unis.

Enfin, les animaux contribuent aussi à l'effort de guerre à travers le cuir, qui sert notamment à la fabrication de harnachements, ceintures, cartouchières ou chaussures.

Le lecteur intéressé par l'histoire des animaux pendant la Grande Guerre peut aussi consulter un article relatant l'histoire du chien Pataud.

Une exposition virtuelle, Les animaux dans la Grande Guerre, est aussi disponible sur ce site.

                                                                                        

Guide mis à jour en août 2017.

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