Figures de la vie économique et sociale

Figures de la vie économique et sociale

Financiers, industriels, médecins ou ... confiseur, autant de personnages qui ont vécu à Bourges et dont on garde la mémoire dans l'histoire collective.

Félix Chédin (1824-1915), industriel
Félix Chédin (1824-1915), industriel

Né à Châteauroux en 1824, ce marchand de papiers peints et peintre en bâtiment s'installe rue Moyenne à Bourges dans les années 1850. Puis il s'installe rue de Mazières en 1856 avant d'acheter en 1864 une tuilerie dans la plaine du Moulon, fabriquant des toiles cirées et des enduits imperméables.
En 1901, les Etablissements Félix Chédin emploient une centaine de personnes. L'activité de cette entreprise va durer jusqu'à sa fermeture en 1960, suite à un incendie dévastateur.

Famille Grenouillet, banquiers
Famille Grenouillet, banquiers

La banque Grenouillet & Cie est créée en 1830 par Antoine Grenouillet. Membre d'une puissante dynastie de maîtres de forges, il transmet l'établissement bancaire à son neveu Ludovic Grenouillet.

Ludovic Grenouillet s'associera plus tard avec d'autres membres de la famille Grenouillet, maîtres de forges, comme les Domont et Alphonse Bureau (1814-1893). Ce dernier transmet l'établissement bancaire à un neveu de sa femme, Albert Hervet (1851-1927), qui lui donnera son nom. Son fils Henri Hervet (1891-1971) lui succède, avant que la banque internationale HSBC n'absorbe la banque familiale en 2005.

Famille Hervet
Famille Hervet

Héritier de la banque Grenouillet, Albert Hervet (1851-1927), allait donner à la nouvelle Banque Hervet un essor remarquable, poursuivi par le travail intense de son fils Henri Hervet (1891-1971), qui prend les rênes en 1919.

Henri, passionné d'aviation et de littérature s'implante à Paris en 1952. En 1968, il laisse la direction de la Banque à son fils, Georges Hervet, né à Bourges en 1924. La banque est nationalisée avec les autres établissements de crédit en 1982, mais conserve son implantation berrichonne. Rachetée par le groupe HSBC en 2005, le nom de Banque Hervet a aujourd'hui disparu, mais reste gravé dans les mémoires locales.

Georges Monin (1893-1944), industriel
Georges Monin (1893-1944), industriel

Fils d'un minotier, il acquiert en 1912 un fonds de marchand de vin qu'il transforme en fabriquant de la liqueur. Il entreprend la fabrication de sirops, boisson "réservée aux enfants". Le succès de cette fabrication conduit la maison Monin à s'agrandir : à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, elle possède deux succursales et rayonne sur quarante départements. Georges Monin décède en 1944, laissant son fils Paul à la direction de l'entreprise.

Marie-Hippolyte-Anselme de Bosredon (1818-1894)
Marie-Hippolyte-Anselme de Bosredon (1818-1894)

Monsieur le Comte de Bosredont, est né à Véreaux le 9 août 1818. Issu d'une famille originaire d'Auvergne, il est chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit Ordre Souverain de Malte, depuis 1841. Propriétaire à Véreaux, il avait également une résidence à Bourges dite hôtel Bosredon, rue du 95e de Ligne, résidence actuelle de l'archevêché. (voir l'exposition virtuelle "Bourges -Sélection de portails et leur hôtel")

Il meurt à Bourges âgé de 78 ans le 18 décembre 1894.

Georges Forest (1845-1932)
Georges Forest (1845-1932)

Georges Forest est un confiseur, créateur des célèbre Forestines, bonbons fourrés, spécialité de Bourges.

La Forestine apparaît en 1879 : bonbon dur à l'extérieur mais tendre à l'intérieur. C'est ainsi qu'il invente le premier bonbon fourré du monde. Georges Forest est élu conseiller municipal en 1896, et revend la confiserie à Georges Tavernier. La confiserie s'installe à l'angle de la place Cujas et de la rue Moyenne dans un bâtiment de style haussmanien, sous le nom de la "Maison des Forestines". Un incendie survenu en avril 2015, a détruit en grande partie cet immeuble.

Docteur Daniel Témoin (1861-1943)
Docteur Daniel Témoin (1861-1943)

Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il devient chirurgien en chef de l'Hôtel Dieu de Bourges en 1889. Dix ans plus tard, il crée une nouvelle clinique dans les locaux de la Congrégation des Religieuses de Marie-Immaculée dont la loi de séparation des Eglises et de l’Etat a dissous la mission d’enseignement. Il forme les religieuses au métier d'infirmières. Toute sa vie il milite pour la construction de véritables établissements de santé, pour sortir les services de médecine et de chirurgie des lieux archaïques où ils sont trop souvent cantonnés en France. Inventeur de techniques chirurgicales reconnues par ses pairs, exerçant jusque dans les régions voisines, il était unanimement apprécié de ses patients et de ses confrères.

A partir de 1893, il habite avec sa famille dans l'Hôtel Guyard, rue des Quatre Piliers à Bourges, devenu en 1964, la Bibliothèque Municipale. C'est là aussi qu'il établit son cabinet médical (voir l'exposition virtuelle "Bourges, sélection de portails et leur hotel"). Grand amateur d'art et musicien, il collectionne la peinture  et se passionne pour la photographie.

 



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