Les Femmes dans la Grande Guerre

Les Femmes dans la Grande Guerre 

Dossier préparé par Didier Arnold.

Plan de l'exposition

  • Blanche Millérioux : une cultivatrice de Jalognes (diapositive 1 à 5).
  • Elise Pasdeloup : bouchère aux Aix-d'Angillon (diapositive 6 à 9).
  • Aglaé Ferrandon : infirmière à Dun-sur-Auron (diapositive 10 à 13).
  • Jeanne Bardin : marraine de guerre (diapositive 14 à 23).
  • Clémentine Bureau : sabotière à Mehun-sur-Yèvre (diapositive 24 à 28)
1. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes
1. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes

La famille Millérioux de Jalognes (J 2856)

 

Avant la guerre, le rôle de la femme du cultivateur est d'aider son mari. Après la mobilisation, les hommes absents, ce sont les femmes qui deviennent de facto les chefs des exploitations. Il est d'autant plus important de continuer à produire que de riches régions agricoles, comme les plaines de Flandres, d'Artois, de Picardie et de Champagne sont occupées par l'ennemi.

Aidées par les enfants et les « vieux », comme l'on disait alors, les femmes prennent en charge les travaux agricoles de toute nature. Handicapées non seulement par le manque de main d'œuvre, d'engrais, de pesticides et d'outillages, mais aussi la réquisition des chevaux, elles ont fort à faire.

Dans le Cher, le couple Millérioux, Auguste et Blanche, exploite une ferme de plus de 15 hectares située à Pesselières, commune de Jalognes, dans le Sancerrois. Le mari parti, c'est son épouse Blanche qui veille sur l'exploitation, avec l'aide ponctuelle d'ouvriers agricoles, jusqu'en février 1919, au retour d'Auguste.

Si les lettres de poilus sont nombreuses, il est plus rare de pouvoir lire les correspondances envoyées en retour. Le document proposé ci-dessous est une sélection de quelques-uns des 26 courriers adressés par Blanche à son mari au front, de 1914 à 1919. Malheureusement, l'année 1917 n’a pas été conservée.

Blanche évoque la vie quotidienne, et bien sûr le travail à la ferme. Gustave, né en 1912, participe lui aussi. Dans une de ses lettres, il dit à son papa qu'il a gardé les vaches, car Lucienne n'était pas revenue de la fête !

Il est ainsi possible d'appréhender l'effort fourni par les femmes d'agriculteur tout au long du conflit, et même au-delà, les maris n'étant pour beaucoup démobilisés qu'en 1919.

Ces courriers font partie d’un lot de documents ayant appartenu à Auguste Millérioux, don de sa petite-fille Irène.

2. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes
2. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes

Appel aux femmes françaises de René Viviani, président du Conseil (D.R.).

3. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes
3. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes

Femmes et enfants au travail dans les champs (D.R.).

4. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes
4. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes

Création d'un diplôme d'honneur (EDEP 705).

5. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes
5. Blanche Millérioux, une cultivatrice de Jalognes

"Travaux des champs assurés par les femmes", Le Miroir, n°127, 30 avril 1916 (130 J 21/1).

6. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon
6. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon

Élise Pasdeloup (J 2860)

 

Philibert Pasdeloup est né le 30 avril 1874 aux Aix-d'Angillon (Cher). Son épouse, Élise Lefort, est née le 23 janvier 1882, dans la même commune.

Les parents de Philibert étant bouchers, c'est donc tout naturellement que lui et sa femme exercent ce métier, sans doute en reprenant l'affaire familiale aux Aix. Il cultivent aussi des terres agricoles où poussent la vigne, le blé et l'avoine, et possèdent des prés, pour engraisser les bêtes achetées.

Le couple a une fille, Huguette, et la vie se déroule normalement lorsque survient la Grande Guerre qui va séparer cette famille apparemment très unie.

Tout au long de la guerre, dans ses lettres à Élise, Philibert parle de son métier. Il évoque ainsi le prix de la viande et d'autres préoccupations propres à un boucher. Sinon, comme dans toutes les lettres de poilus, il demande des nouvelles de sa fille et de la famille, parle de son quotidien, des vêtements, de la nourriture, du temps qu'il fait, des permissions attendues avec impatience,...

Pendant que Philibert est sous les drapeaux, c'est Élise qui a la charge de la boutique. Elle est aidée par Désiré, le frère de Philibert, qui, atteint d'une maladie du coeur, est inapte au service. Mais ce dernier est aussi fort occupé dans sa mairie.

Dans sa correspondance avec son mari, outre les nouvelles familiales et les petits mots écrits par Huguette, Élise parle régulièrement de la bonne marche du commerce et des difficultés qu'elle éprouve en ces temps difficiles : quelle viande elle a vendue, les prix d'achat de la viande et les prix de revente, quelques mots sur les clients ou les autres bouchers,... Il lui faut de plus s'occuper des terres que le couple possède, des vignes et des récoltes de blé et d'avoine. Enfin, elle s'occupe aussi de planter des betteraves, des haricots et des pommes de terre.

Grâce à une donation effectuée par Monsieur Jean Goeury (cote J 2860), il est ainsi possible de pouvoir non seulement lire les envois du soldat Philibert Pasdeloup, mais surtout les réponses de son épouse, ce qui est moins courant. L'aperçu qui est ainsi donné de la vie des femmes à l'arrière est particulièrement intéressant. Ici, en l'occurrence, il est possible de se faire une idée du travail d'une commerçante, qui de plus cumule des tâches agricoles avec son activité à la boucherie.

Malheureusement, ce fonds ne comprends pas l'intégralité des échanges épistolaires entre Philibert Pasdeloup et son épouse. Ainsi, aucune lettre d'Élise de 1917 ne sont conservées, et très peu de 1916. Il comprend néanmoins 69 lettres de Philibert à sa femme, écrites du 13 septembre 1914 au 3 décembre 1918 et 45 lettres d'Élise à son époux, rédigées du 5 août 1914 au 28 décembre 1918.

7. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon
7. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon

Huguette Pasdeloup, la fille d'Élise et Philibert (J 2860).

8. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon
8. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon

Cours de la viande au 10 février 1916 (J 2860).

9. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon
9. Élise Pasdeloup, bouchère aux Aix-d'Angillon
10. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron
10. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron

Les artisans de la Gloire (3 Num 8/10/5)

 

Aglaé, Camille, Marie Ferrandon est née le 15 août 1891 à Dun-sur-Auron (Cher). Son père, Louis, est entrepreneur de charpente. Catherine, sa mère, née SOULT, est sans profession. Le 8 mars 1947, Aglaé épouse Léon Gadeau à Dun. Mécanicien, c'est une "gueule cassée". Aglaé est restée toute sa vie à Dun-sur-Auron, au 4 rue Saint-Denis, dans la maison de ses parents. Elle est employée à la pâtisserie Pruneau-Siguret, Grande-rue. C'est une femme très coquette, toujours bien habillée, comme son mari qui porte costume et cravate. Ce dernier décède à Dun le 27 septembre 1960. Aglaé décède dans sa ville natale le 27 août 1983.

Pendant la Grande Guerre, Aglaé est infirmière à l'hôpital bénévole (HB) n°4 bis. Une partie de la correspondance reçue par Aglaé Ferrandon et sa famille de 1913 à 1920, soit 238 lettres et cartes postales, est conservée aux Archives départementales du Cher. Ces courriers proviennent de parents ou d'anciens patients qui expriment leur gratitude à celle qui s'est si bien occupé d'eux.

Dans un petit carnet portant la mention "carnet de beurre pour le compte de Mme Henri", quelques pages comportent des indications relatives au régime alimentaire et à des soins à donner, le tout classé par un numéro qui identifie sans doute le blessé concerné. Deux pages mentionnent l'arrivée de convois (26 mai et 10 juillet 1916) avec les noms des blessés, précédés d'un numéro. Enfin, un herbier daté de mai 1917 et provenant de Salonique (envoi de son cousin Jean-Baptiste ?) contient des fleurs séchées et une feuille ouvragée par piquage ornée d'une ancre de marine.

A noter aussi que nombre de cartes postales concernent des communes du Cher (dont 2 en couleur, de Bourges et Sancoins), ainsi que le camp d'Avord.

Les documents présentés sur cette page font partie d'un don de Mme Madeleine Sautereau-Dordonnat.

  • L'Hôpital bénévole (HB) n°4 bis (puis HC n°95)

Cet établissement ouvre le 2 octobre 1914 et reçoit ses premiers blessés le 20 du même mois. Il occupe en partie les locaux de l'école de garçons (actuelle mairie), le local de la bibliothèque de l'école maternelle (actuel centre de secours), la maison de l'Hospice située boulevard du Nord (actuel boulevard Maréchal Foch) et sans doute un local de la colonie familiale. Le 10 mai 1916, l'ensemble prend l'appellation d'hôpital complémentaire (HC) n°95 et ferme en septembre 1916 suite à la restructuration des hôpitaux menée cette année là.

Un article plus complet paru dans DUNUM, le journal de l'association "Les amis du vieux Dun" peut être consulté en cliquant sur le lien situé en bas de page.

Par ailleurs, l'ouvrage du docteur Rodiet, médecin assistant bénévole dans cet établissement, décrit assez bien l'état d'esprit des malades et du personnel soignant, tout comme le fonctionnement de l'hôpital.

11. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron
11. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron

L'école des garçons (3 Num 15/46).

12. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron
12. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron

Noble dame de France (J 2078).

13. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron
13. Aglaé Ferrandon, infirmière à Dun-sur-Auron

Courage et dévouement (3 Num 17/6).

14. Jeanne Bardin, marraine de guerre
14. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Jeanne Bardin (J 2886/1)

 

Jeanne Bardin est née à Gray (Haute-Saône) le 23 octobre 1892. Elle demeure au 44 de la rue Carnot à Vesoul (Haute-Saône). Pendant la Grande Guerre, elle est employée dans un hôpital de cette ville. C'est là qu'elle fait la connaissance d'Alfred Lassau, son futur époux, avec qui elle aura quatre enfants.

Les poilus sur le front ont pour certain des marraines de guerre avec qui ils correspondent et de qui ils reçoivent des colis. Jeanne joue ce rôle pour des prisonniers de guerre. Ce fonds comprend donc 24 lettres de prisonniers et une lettre de Jeanne. Ils parlent de leurs conditions de détention, racontent leurs espoirs, remercient Jeanne de ses lettres ou au contraire se plaignent de n'avoir pas de nouvelles depuis longtemps. Et ils n'oublient pas de demander du chocolat, de la graisse de porc voire même un mandat ! Les courriers sont parfois accompagnés d'une fleur séchée.

Un certain Léon Pyard du 94e RI, prisonnier à Spire (Land de Rhénanie-Palatinat) puis à Hammelburg (Bavière), est lui un ami de la famille. Il écrit aussi une lettre à Marcel, l'un des deux frères de Jeanne. L'une de ses lettres contient un autoportrait réalisé au crayon. Deux envois originaux sont des cartons épais de petite dimension qui au recto sont illustré d'un dessin. L'un représente une infirmière de la Croix-Rouge, l'autre une fermière et ses vaches.

Alfred Lassau est né le 3 avril 1897 à Tunis. Domicilié à Montmorency, il est étudiant quand la guerre éclate. Il contracte un engagement pour la durée de la guerre le 31 août 1914 à Versailles, alors qu'il n'est âgé que de dix sept ans et quatre mois. Pendant la Grande Guerre, il sert au 97e RI. Blessé en 1917, il séjourne dans divers hôpitaux avant de passer le 22 septembre devant la commission de réforme de Vesoul. Il est alors décidé de l'affecter au 48e RAC.

Après-guerre, il retourne en Tunisie avec sa femme et devient gérant d'une propriété.

Jeanne BARDIN et Alfred LASSAU sont les grands-parents du donateur.

Les documents de Jeanne Bardin et d'Alfred Lassau font partie d'un don effectué par M. Guy Lassau :

J 2886 Première Guerre mondiale, documents de Jeanne Bardin : sauf-conduit [reproduction], correspondance, autoportrait au crayon, lettre de la Croix-Rouge allemande (1915-1918) ; documents d'Alfred Lassau [reproductions] : livret individuel, acte d'engagement, photographies [une des mariés, une de sa femme] (1914-1939). 

15. Jeanne Bardin, marraine de guerre
15. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Jeanne et son mari Alfred Lassau (J 2886/2).

16. Jeanne Bardin, marraine de guerre
16. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Souvenir de captivité. Dessin envoyé à Jeanne par Léon Pyard (J 2886).

17. Jeanne Bardin, marraine de guerre
17. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Brevet de marraine (D. R.).

18. Jeanne Bardin, marraine de guerre
18. Jeanne Bardin, marraine de guerre

"Les marraines du front", Le pays de France, n° 47, 9 Septembre 1915 (130 J 13/1).

19. Jeanne Bardin, marraine de guerre
19. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Marraine et système D (3 Num 16/6).

20. Jeanne Bardin, marraine de guerre
20. Jeanne Bardin, marraine de guerre

La marraine de guerre (D. R.).

21. Jeanne Bardin, marraine de guerre
21. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Henriot, "L'adopté", L'Illustration, n° 3758, 13 Mars 1915 (130 J 22/10).

22. Jeanne Bardin, marraine de guerre
22. Jeanne Bardin, marraine de guerre

"Le filleul de mademoiselle", L'Illustration, n°3805, 5 Février 1916 (130 J 22/12).

23. Jeanne Bardin, marraine de guerre
23. Jeanne Bardin, marraine de guerre

Henriot, "Le filleul à sa marraine", L'Illustration, n° 3809, 4 Mars 1916 (130 J 22/12).

24. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre
24. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre

(Clémentine, René et Edmond Bureau)

Clémentine Bouit, épouse Bureau, est née le 7 décembre 1884 à Sainte-Thorette (Cher). Son père est charron, sa mère ménagère. Elle ne fréquente l'école que jusqu'à l'âge de 8 ans. Elle garde ensuite les oies, puis devient cuisinière dans une maison bourgeoise. Le 23 septembre 1907, Clémentine se marie avec Edmond à Sainte-Thorette. De leur union naissent deux enfants, René le 9 mars 1912 et Renée le 26 août 1920. Ils habitent au numéro 11 de la place de la République à Mehun-sur-Yèvre. Pendant la Grande Guerre, Clémentine va prendre la tête de la petite entreprise familiale. Outre la confection de sabots, la famille possède aussi quelques vignes, des poules ainsi que des maisons, donc des loyers à faire rentrer auprès de locataires. Faire un sabot nécessite cependant une technique et une force physique (pour la taille et la creuse, notamment) que Clémentine ne possède pas. Elle assure donc la vente, tient les comptes effectue quelques réparations mais doit embaucher ponctuellement des ouvriers pour assurer la production. Clémentine décède en 1965.

Edmond Bureau est né le 16 juillet 1877 à Mehun-sur-Yèvre (Cher). Son père, Pierre, est sabotier. Edmond suit l'exemple paternel, devient compagnon et effectue un tour de France de trois ans. Ajourné pour faiblesse en 1898, il est finalement déclaré bon pour le service et part effectuer son temps au 152e RI (Gérardmer, département des Vosges) en novembre 1899. Promu caporal en septembre 1900, il est libéré en septembre 1901. Avant-guerre, il travaille comme sabotier à Mehun-sur-Yèvre avec son épouse Clémentine. Edmond est mobilisé début août 1914 au sein de la 6e compagnie du 62e RIT (régiment d'infanterie territoriale). Les premiers mois, il est employé à l'arrière de la ligne de front à garder les voies ou les gares, à décharger les convois de ravitaillement ou creuser des tranchées. Le premier avril 1916, il est muté au 48e RIT. Il découvre alors l'univers des tranchées, mais seulement en 2e lignes. Nommé sergent le 26 novembre 1918, il est démobilisé le 3 février 1919. Edmond décède en 1936.                                                                                              

Les documents présentés sur cette page font partie d'un don effectué par les familles Chollet et Bureau.

J 3010 Première Guerre mondiale, correspondance d'Edmond et Clémentine Bureau : lettres, cartes postales (1914-1919) ; documents divers : contrat de mariage [copie], extraits dactylographiés [des procès-verbaux du conseil municipal d'Allogny, des délibérations du Conseil général], notes biographiques, reconstitution cartographique du parcours d'Edmond, retranscriptions dactylographiées de la correspondance, photographies [reproductions] (1907-1919).

Ce fonds est principalement constitué par la correspondance entretenue entre Edmond et Clémentine du 2 août 1914 au 25 janvier 1919. Il comprend en tout 839 lettres et cartes postales. 324 sont envoyées par Clémentine à Edmond, dont 87 contiennent la réponse d'Edmond. Ce dernier a en effet réutilisé les lettres de Clémentine quand il restait suffisamment de place, le papier étant un bien précieux en ces temps de guerre. 515 sont expédiées par Edmond à Clémentine et René. La plupart des cartes postales représentent Mehun-sur-Yèvre et des localités traversées par Edmond.

Dans ces courriers, les époux évoquent les affaires courantes sur lesquelles Edmond garde un oeil et donne des consignes et des conseils. Les autres sujets fréquemment évoqués sont bien entendu la vie d'Edmond aux armées, le ravitaillement, les vêtements, et surtout ils ne manquent pas de se rappeler leur tendre affection.

Quelques lettres d'autres membres de la famille, dont le frère d'Edmond (René) et sa femme, ainsi que sa mère, complètent ces échanges épistolaires.

Edmond Bureau est le grand-père maternel du donateur.

25. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre
25. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre

Les jeunes mariés.

26. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre
26. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre

Edmond en uniforme du 62e RIT.

27. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre
27. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre

Clémentine et Edmond au mariage d'une soeur Bouit.

28. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre
28. Clémentine Bureau, sabotière à Mehun-sur-Yèvre

La famille Bureau.

Partager sur