Chiens, soldats à tout faire
Chiens, soldats à tout faire
Outre les équidés, les photographies officielles ou privées mettent aussi souvent en valeur un autre animal : le chien.
Il est en effet employé en grand nombre dans des tâches très diverses. Il est sentinelle, patrouilleur, d’attaque, chien de liaison ou de recherche, gardien de prisonniers, chien sanitaire, de trait ou ratier,...
Il est donc un auxiliaire précieux pour le soldat.
Le Miroir n°89 du 8 août 1915 (130 J 21)
L'Illustration n°3806 du 12 février 1916 (130 J 22/12)
La Guerre 1914-1918 illustrée n°70, sans date (130 J 64)
Le Pèlerin n°2162 du1er septembre 1918 (130 J 66)
Sentinelle, patrouilleur et agent de liaison
L'Illustration n°3731 du 29 août 1914 (130 J 22/9)
L'Illustration n°3876 du 16 juin 1917 (130 J 22/14)
"Au-dessus de l'entrée de l'abri, appareil de signalisation ; dans le groupe, un chien sentinelle."
Carte postale, sans date (5 Num 3/131)
Guerre 1914-1919 illustrée n°40, sans date (130 J 13)
"Chien de guerre. – Par son flair et sa finesse d'ouïe, ce brave animal devient, aux avant-postes, un auxiliaire précieux pour son ami le soldat. Il percevra ce qui échapperait à l'homme, et le «coup» tenté par l'adversaire, aussi vite paré qu'éventé, fera long feu."
Le Miroir n°225 du 17 mars 1918 (130 J 21/2)
[...] "Autre nouveauté : l'agent de liaison quadrupède. Dressés à porter des mesages le long des tranchées, ces chiens couvrent en trois minutes une distance qu'un homme mettrait dix minutes à parcourir."
Le Pèlerin n°2162 du1 septembre 1918 (130 J 66)
Le Miroir n°254 du 6 octobre 1918 (130 J 21/2)
La Guerre 1914-15-16 illustrée n°6, sans date (130 J 63)
"Chien militaire. – Prusco (c'est ainsi que le motocycliste a baptisé son chien) continuera de se pavaner sur le siège du side-car filant à toute vitesse. Mais si son maître, en cours de route, a quelque communication imprévue à faire à ses chefs, Prusco, chien d'estafette, va devenir estafette lui-même. Un pli fixé sous son collier, et le voilà parti, ventre à terre, à travers la campagne pleine d'embûches... Guidé par son flair, il saura, évitant les pièges et défiant les balles, remplir fidèlement sa mission."
La Guerre 1914-1918 illustrée n°96, sans date (130 J 64)
"Chien de guerre muni du masque protecteur, jouant le rôle de messager sur le front de Picardie, pendant une émission de gaz méphitiques."
Chiens sanitaires
Carte postale, sans date (5 Num 20/1)
Carte postale, sans date (5 Num 37/75/50)
La Guerre 1914-15-16 illustrée n°21, sans date (130 J 63)
"Frères d'armes. – Ils se sont battus comme deux braves, mais des projectiles prussiens les ont abattus. Puis la bataille s'est déplacée. Le sergent français et le «Tommy», après s'être fait mutuellement un pansement sommaire, ont pu, s'entre-soutenant, gagner ce taillis. Il ne leur resterait qu'à mourir là, si le chien d'une ambulance ne les y retrouvait. On va les emporter, les soigner, les guérir. Ils se battront encore."
Le Miroir n°41 du 6 septembre 1914 (130 J 21)
Carte postale, sans date (3 Num 15/81)
Carte postale, sans date (3 Num 17/6)
Carte postale, sans date, expédiée en juin 1915 (5 Num 46/1)
Illustrirte Zeitung n°3765 du 26 août 1915 (130 J 72)
Illustrirte Zeitung n°3789 du 10 février 1916 (130 J 73)
Le Miroir n°176 du 8 avril 1917 (130 J 21/1)
La Guerre 1914-15-16-17 illustrée n°33, sans date (130 J 63)
Le Miroir n°214 du 30 décembre 1917 (130 J21/1)
"Les chiens que tous les belligérants ont plus ou moins employés depuis le début des hostilités, sont largement utilisés par nos alliés italiens. Pour le transport des blessés notamment, dans les régions dans les régions élevées où la neige séjourne de longs mois sur le sol, de petits traîneaux légers tirés par des chiens rendent de grands services. La plupart de ces animaux ressemblent aux chiens du mont Saint-Bernard. Les voici sur le front et prêts à manger leur pâtée dans l'un des hangars qu'ils habitent."
Le Miroir n°234 du 19 mai 1918 (130 J 21/2)
"Les vaillants toutous des chenils militaires rendent d'immenses services au front. Ambulanciers, agents de liaison, factionnaires, ils savent aussi bien dépister l’Allemand, tapi près de nos lignes, que retrouver le maître blessé qui gît, sanglant, sur le No man’s land. Aussi veille-t-on avec sollicitude sur ces vaillants auxiliaires. Plus sensibles encore que l’homme aux émanations des gaz, on a dû les doter à leur tour d’un masque protecteur. Voici un chien sanitaire coiffé du masque."
Chiens de trait
L'Illustration n°3731 du 29 août 1914 (130 J 22-9)
Le Miroir n°42 du 13 septembre 1914 (130 J 21)
Carte postale, sans date (5 Num 7/19/1)
La Guerre 1914-15-16 illustrée n°2, sans date (130 J 63)
Le Miroir n°120 du 12 mars 1916 (130 J 21/1)
Illustrirte Zeitung n°3820 du 14 septembre 1916 (130 J 74)
L'Illustration n°3859 du 17 février 1917 (130 J 22/14)
Le Petit Journal Supplément Illustré n°1369 du 18 mars 1917 (130 J 10/1)
Le Miroir n°41 du 6 septembre 1914 (130 J 21)
La Guerre 1914-15-16 illustrée n°3, sans date (130 J 63)
"Le 12 août, l'avant-garde allemande se heurtait, sur deux points différents, à l'avant-garde belge. La première de ces deux rencontres eut pour centre Haelen, entre Hasselt et Louvain. De part et d'autre, les forces étaient à peu près égales et de composition identique : une division de cavalerie, un bataillon d'infanterie et des mitrailleuses du côté allemand ; une division de cavalerie, une brigade mixte et des mitrailleuses du côté belge. En de telles conditions, le résultat n'était pas douteux. La valeur ne serait pas, cette fois, écrasée par le nombre. Aussi la journée s'acheva-t-elle par une défaite totale pour les Allemands, qui n'ont jamais connu de chances de victoire qu'en se battant à plusieurs contre un.
Donc, les soldats de Guillaume arrivaient sur Haelen en formation serrée. Guides et fantassins belges, bien défilés, les décimaient à coups de fusil. Les mitrailleuses étaient mises en batterie et commençaient le feu. On pouvait, pendant ce temps, voir les chiens d'attelage, aguerris déjà, suivre tranquillement, en soufflant, les premières phases de la bataille, qui tourna bientôt au carnage, puisque les Allemands y perdirent les trois cinquièmes au moins de leur effectif.
Le Pèlerin n°1982 du 21 mars 1915 (130 J 66)
Pays de France n°25 du 08 avril 1915 (130 J 13/1)
Les Annales n°1669 du 20 juin 1915 (130 J 13)
Chiens traînant des mitrailleuses dans le sable.
Carte postale, sans date (3 Num 8/5/1)
Le Miroir n°256 du 20 octobre 1918 (130 J 21/2)
Illustration tirée d'un reportage intitulé "Les conséquences de la bataille des Flandres".
L'Illustration n°3838 du 23 septembre 1916 (130 J 22/13)
Illustration tirée d'un reportage intitulé "L'instruction de la nouvelle armée belge".
"[...] La première des photographies que nous devons à la Section photographique de l'armée belge a été prise dans un centre d'instruction de mitrailleurs. Elle montre le ravitaillement d'une mitrailleuse en batterie. Cette arme – d'ailleurs prise aux Allemands – est approvisionnée par une charrette à munitions traînée par les chiens. Les chiens étaient déjà employés à cet effet, avant la guerre, dans l'armée belge ; on est arrivé actuellement à des résultats remarquables. C'est ainsi que, après avoir traîné les chariots apportant les mitrailleuses au travers des terrains les plus variés, les chiens, une fois la pièce mise en batterie, vont seuls – au commandement – chercher les munitions nécessaires au tir. [...]"