Chiens mascottes et compagnons

Chiens mascottes et compagnons

Si le chien est un vaillant soldat, il n'a pas pour autant perdu son rôle habituel de fidèle ami de l'homme. C'est sans doute, avec le cheval, l'animal le plus photographié en compagnie de soldats. Qu'il soit la mascotte officielle du régiment (ou toute autre unité militaire), ou bien le compagnon d'infortune d'un groupe de soldats dans une tranchée, il est là, sur la photo. Il accompagne aussi les civils assiégés ou en exode.

Dans les départements français occupés, les chiens bergers, de garde, chiens-loups et de chasse sont en grande partie réquisitionnés par les autorités allemandes. Les chiens qui demeurent avec leurs propriétaires sont alors soumis à une taxe. Beaucoup préfèrent alors noyer leur animal que de de verser de l'argent au profit des Allemands.

Pendant le siège d'Anvers
Pendant le siège d'Anvers

La Guerre 1914-15-16-17 illustrée n°29, sans date (130 J 63)

Le chien et le boxeur
Le chien et le boxeur

Le Miroir n°50 du 8 novembre 1914 (130 J 21)

Dragon, le chien du 22e d'artillerie
Dragon, le chien du 22e d'artillerie

Le Miroir n°53 du 29 novembre 1914 (130 J 21)

Le chien d'un régiment anglais
Le chien d'un régiment anglais

Guerre 1914-1919 illustrée n°16, sans date (130 J 13)

Et moi ?
Et moi ?

La guerre documentée n°24, sans date (130 J 62)

Le chien des aérostiers
Le chien des aérostiers

Le Pays de France n°12 du 7 janvier 1915 (130 J 13/1)

Le petit fox attend son maître
Le petit fox attend son maître

Le Pays de France n°27 du 22 avril 1915 (130 J 13/1)

Le printemps aux tranchées
Le printemps aux tranchées

L'Illustration n°3765 du 1er mai 1915 (130 J 22/10)

Dessin de Lucien JONAS

Récompenses aux braves
Récompenses aux braves

Le Pays de France n°30 du 13 mai 1915 (130 J 13/1)

Nos soldats ont de bons amis
Nos soldats ont de bons amis

Le Miroir n°88 du 1er août 1915 (130 J 21)

Le petit fox des tirailleurs
Le petit fox des tirailleurs

Le Pays de France n°44 du 19 août 1915 (130 J 13/1)

Le chien de Gallipoli
Le chien de Gallipoli

La Guerre 1914-1918 illustrée n°50, sans date (130 J 63)

Le gardien des ruines
Le gardien des ruines

La Guerre 1914-15-16 illustrée n°41, sans date (130 J 63)

Les derniers adieux
Les derniers adieux

La Guerre 1914-1918 illustrée n°54, sans date (130 J 64)

Un chien à la mer !
Un chien à la mer !

La Guerre 1914-1918 illustrée n°105 bis, sans date (130 J 65)

Les Russes combattent en France
Les Russes combattent en France

Les Annales n°1731 du 27 août 1916 (130 J 13)    

Un jeune soldat russe dicte à l'interprète une lettre destinée à sa marraine française.

Des camarades choyés
Des camarades choyés

Le Miroir n°168 du 11 février 1917 (130 J21/1)

Zoulou améliore l'ordinaire des zouaves
Zoulou améliore l'ordinaire des zouaves

Le Petit Journal Supplément Illustré n°1372 du 08 avril 1917 (130 J 10/1)

Masque contre les gaz
Masque contre les gaz

Le Miroir n°183 du 27 mai 1917 (130 J 21/1)

Un chien de la mar-mar*
Un chien de la mar-mar*

Le Miroir n°184 du 3 juin 1917 (130 J21/1)

Photographie tirée d'un reportage photographique intitulé "L'équipage héroïque du transport Le Gard".

* Marine marchande

Deux blessés
Deux blessés

Le Miroir n°186 du 17 juin 1917 (130 J 21/1)

Les deux brisquards
Les deux brisquards

Le Petit Journal Supplément Illustré n°1388 du 29 juillet 1917 (130 J 10/1)

Ils ont tous deux leurs masques
Ils ont tous deux leurs masques

Le Petit Journal Supplément Illustré n°1392 du 26 août 1917 (130 J 10/1)

Le deuxième exode
Le deuxième exode

La Guerre 1914-1918 illustrée n°113, sans date (130 J 65)

Pendant le second exode sur les routes de France
Pendant le second exode sur les routes de France

La Guerre 1914-1918 illustrée n°113bis, sans date (130 J 65)

Whisky, mort au champ d'honneur
Whisky, mort au champ d'honneur

Le Petit Journal Supplément Illustré n°1459 du 08 décembre 1918 (130 J 10/1)

L'armistice
L'armistice

La Guerre 1914-1918 illustrée n°121bis, sans date (130 J 65)

Un chien en exil
Un chien en exil

La Guerre 1914-1918 illustrée n°129bis, sans date (130 J 65)

Photographie tirée d'un reportage photographique intitulé "Dans l'île de Wieringen".

Le kronprinz exilé en Hollande, avec son chien favori.

Des Poilus et des chiens

Quelques photographies de poilus avec leurs compagnons.

Ces clichés proviennent de divers fonds conservés aux Archives départementales du Cher.

Paul Marguerita, 295e RI, Tête à Vache, 1915
Paul Marguerita, 295e RI, Tête à Vache, 1915

Né en 1886 à Bourges, Paul MARGUERITA sert au 295e RI pendant la Grande Guerre. Après-guerre, il est directeur du service des espaces verts de Bourges. A ce titre, il dresse les plans et dirige la réalisation de nombreux jardins, dont celui des Prés Fichaux. Il décède en 1942 (3 Num 11/1).

Cinq Poilus et leurs chiens devant l'entrée d'un abri
Cinq Poilus et leurs chiens devant l'entrée d'un abri

Photographie sans mention de date ni de lieu (24 Fi 23)

Un quart de café en passant à la roulante
Un quart de café en passant à la roulante

Photographie prise en août 1915 par le capitaine Lépineux, commandant la 3e compagnie du 95e RI de 1914 à 1916 (28 Fi 1/A3/34).

Clément Coulardot, 60e RI, les copains et le chien
Clément Coulardot, 60e RI, les copains et le chien

Photographie sans mention de date ni de lieu (J 2887)

Clément COULARDOT est né le 28 août 1914 à Champoux (Doubs). Cultivateur comme son frère Auguste, il part au front avec le 60e RI. Il est tué le 25 septembre 1915 à Jonchery (Haute-Marne) selon la fiche du site Mémoire des hommes. Mais sur sa fiche matricule, le décès à lieu le 4 octobre 1915 à la ferme des Wacques, à Souain (Marne).

Un chien dans l'aviation
Un chien dans l'aviation

Photographie de Charles CARRÉ, 15e Section Photographique Aérienne, 1918 (5 Num 63/56)

Voir article en ligne.

Un chien du 95
Un chien du 95

Photographie d'Albert COLLET, 95e RI, sans mention de date ni de lieu (3 Num 19/55)

Albert COLLET est né le 5 juillet 1877 à Montargis (Loiret). Après le collège, il se rend à Paris fin 1895 où il entre au conservatoire de musique et de déclamation. En 1897, il s'engage et tente de concilier vie militaire et études musicales. Il abandonne finalement les études et se consacre à sa carrière militaire.

En 1906, après diverses affectations et promotions, Albert COLLET est chef de musique au 95e RI à Clermont-Ferrand. Cette même année, il se marie avec Marie Louise NOUSPIKEL de qui il a deux enfants. En février 1912, il est au Maroc et participe à la campagne militaire qui aboutit à la mise en place du protectorat. Il est évacué le 10 octobre 1912, victime de la dysenterie.

Au début de la Grande Guerre, Albert COLLET est souffrant et ne peut donc participer aux premiers combats. Ensuite, il dirige le dépôt du 95e à Vierzon du 20 mars 1915 au 18 février 1916. Le 2 mars 1916, Albert arrive au front à Verdun. Il coordonne l’approvisionnement en nourriture des premières lignes et dirige les brancardiers chargés de récupérer les blessés et de les évacuer vers les postes de secours. Suite à une blessure en septembre 1916 due à une chute de cheval, il quitte le front jusqu'au 12 décembre 1916. Il est de nouveau évacué pour maladie le 7 septembre 1917 et rejoint son unité le 30 octobre. Le 8 août 1918, à Branscourt (Marne), il est sérieusement gazé à l’ypérite mais reste à son poste. Cette belle conduite lui vaudra le 21 août une citation à l'ordre de la brigade. Évacué, il participe à son retour au front aux derniers combats, notamment devant la Hunding Stellung.

Albert COLLET rejoint le dépôt du 95e RI le premier septembre 1919. Maintenu en activité avec une pension provisoire, il a le tympan gauche et les osselets détruits. De 1919 à 1930, la musique du 95e est souvent sollicitée, notamment lors de l’inauguration des monuments aux morts dans les communes proches de Bourges. Il est rayé des contrôles de l’activité le 15 novembre 1930 et se retire à Bourges.

Albert COLLET s’installe définitivement à Vierzon au début des années trente. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est chef d’îlot de défense passive. Comme l'immense majorité des Français au début, cet ancien combattant fait confiance au Maréchal Pétain pour guider le pays. Il se replie ensuite sur son cercle familial et ne se préoccupe que d'affronter un quotidien fait de restrictions et de privations.

Après la guerre, Albert COLLET reprend ses activités musicales en créant un quatuor à cordes et en composant. Il donne aussi des cours particuliers ou collectifs à l’école professionnelle. Il est par ailleurs chef de musique de la Lyre Vierzonnaise (puis Lyre Municipale) entre 1935 et 1945. Albert Collet décède le 11 décembre 1963. Pour honorer son travail et sa mémoire, la ville de Vierzon a baptisé son auditorium "Albert COLLET". 

Les chiens de la boulange
Les chiens de la boulange

Photographie sans mention de nom ni de date (J 2842), portant les mentions "René, Boulangerie de campagne n°71, Épinal, Vosges", et provenant du fonds de la famille TROUBLAT d'Orval (Cher).

Le chien et les infirmiers
Le chien et les infirmiers

Sans mention de lieu.

Cette photographie de Ch. Baucheton (56e RI), 1915, provient d'un album photographique (J 2848/2) qui a été récupéré par le donateur, M. Jacques FREMION, à la décharge de La Chapelotte en 1985.

De petite taille (19x12cm), il comprend 143 photographies, majoritairement de petit format. La couverture porte l'inscription : "Ch. Baucheton Cal Infirmier 56 Infanterie". Si les photographies sont accompagnées d'une légende inscrite directement sur la page de l'album, les repères chronologiques et géographiques sont souvent absents. Néanmoins, il ressort de ces quelques renseignements que ces photographies ont été prises en 1915, sur le front au sud de Saint-Mihiel (Meuse) et en Champagne. Une seule photographie est postérieure, datée de 1919, et porte la mention "Bords de la Serre".

Une carte de visite de la maison Baucheton, café-bar "Au pont de Saint-cloud" à Boulogne-sur-Seine, est insérée dans l'album.

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